IVRE comme dans VIVRE | |
assis steady sur mon steak en écoutant les Garçons-Bouchers dans ma cour de tzigane urbain je vois les workaholics qui rushent entre le bureau et le cellulaire en grimaçant de travers devant mon parterre sauvage à pissenlits gardez vos valiums pauvres riches je ne casserais surtout pas ma fiole pour tout l’opium du peuple juste à bummer le temps de rêver beurré peinard en pré-retraité sur une chaise-longue surréaliste je connais trop de tarés qui balaient sous le tapis leur ennui d’absence de folie que voulez-vous chers con-mitoyens je préfère franchement baiser plutôt que me faire fourrer non je n’ai pas ma carte Air-Miles et Jean Coutu est loin d’être mon ami j’ai ma gang sur la rue Ontario hey chantez-moi Holidays in Irak qu’on se marre avant de mourrir |