Mort à l'admission | |
comme un fou baveux dans la bergerie des sains le maladif du quotidien vient sournoisement rouvrir les plaies d’existence pourrie de trop de vache enragée furieux à mettre en fuite les chiens errants affamés les balafres sont l’envers des médailles de vains combats faire un noeud d’amertume avec un ruban rose vif posé autour d’une bombe tassez-vous d’là je veux parler à Dieu avant de trépasser l’arme à gauche pour une fois la vengeance ne sera surtout pas douce au coeur transpercé du sauvage contre l’omerta des paraboles voilà la vendetta du mensonge avant que l’ombre qui nous suit toute une vie tourne pénombre ce sera une belle fin un quinze minutes de gloire l’unique expérience ultime inscrite au c.v. jeté aux portes du ciel |